Saône, rêveries aquatiques – 6 et 7 avril 2023

Replay du 6 avril 2023

Un nouvel évènement au Maquis, pour continuer notre mission de sensibilisation à la protection de l’eau par  l’émerveillement et l’art !
Les conférences feront le lien entre les différentes œuvres de l’exposition.
Elles introduiront une nouvelle approche de  l’écologie, du naturalisme vers un animisme contextualisé, nous questionnant sur son adaptation possible à notre culture et nos vies modernes. Ou comment nous, occidentaux, citadins, pouvons aller à la rencontre du vivant différemment pour mieux
l’appréhender et en prendre soin. Avec l’eau et la rivière comme dénominateur commun, nous nous inspirerons des croyances et modes de vie du peuple  Cocoma à travers des œuvres oniriques, poétiques et d’une grande beauté.

  • Au programme, projection de 2 films :

« Yarapa, une école d’art en plein cœur de la forêt amazonienne »

Sélection Officielle du Festival International du Film sur l’Art de Montréal 2012

Documentaire de Franck Provvedi – 63min. Produit par Camille Bajot – Ikada.

 « Yarapa » est un documentaire qui traite de l’École d’art NYI, créée en 2004 par Agustin Guzman, président de NGO Communidad Tawantinsuyu. Agustin considère que la peinture, la sculpture et le théâtre sont des thérapies susceptibles d’aider les jeunes de la communauté Cocama à vivre au cœur de la forêt amazonienne. En effet, les enfants et les jeunes doivent faire face à une crise d’identité. Ils doivent choisir entre leur culture traditionnelle faite d’agriculture, de pêche, des esprits de la forêt et la culture moderne qui se traduit par un exode vers la ville, Lima. Ce projet est universel et pourrait avoir lieu aux États-Unis, dans une grande ville, dans un riche voisinage ou un ghetto, en Europe ou en Afrique. Mais, cela se passe dans un village lointain appelé Puerto Miguel, près de la rivière Yarapa, au Pérou. La théorie d’Agustin aura t-elle un impact durable ? Est-ce une nouvelle voie vers l’art pour éduquer les prochaines générations ? Donnerons-nous une plus grande importance à l’art dans l’enseignement pour faire face aux nouveaux défis de la globalisation ?

Et ainsi apparurent les rivières »

Sélection Officielle du Festival International du Film d’Animation d’Annecy 2019 Court-métrage de Miguel Araoz Cartagena – 3min ; Produit par Quisca.

Direction technique de l’animation par Mario Auburtin.

  » Ce conte péruvien nous embarque à l’origine du monde, à la rencontre du dieu Kukama qui – armé d’un arc et de flèches – trace les chemins de l’Amazone, apportant vie et couleurs sur son passage. Une histoire poétique et vivifiante en peinture animée. » Ce court métrage a été présenté dans plusieurs festivals, dont le Festival International du Film d’Animation d’Annecy en 2019 dans la catégorie Perspectives, et a remporté le prix du meilleur film d’animation lors du festival Présence Autochtone au Canda en 2021. « 

 

Exposition de peintures Grands Formats sur le quai Rambaud ;

 Œuvre réalisée par des artistes cocamas sur le mur de la radio Ucamara à Nauta, au cœur de l’Amazonie péruvienne et restituée grandeur nature à Lyon pendant 3 mois dans l’espace public.

Et ainsi apparurent les rivières…

En Amazonie péruvienne, l’eau et les rivières ont différentes origines ; les habitants de la jungle se mirent à gratter le lupuna (papatua, le grand-père, le plus grand arbre) jusqu’à le faire tomber. Sa chute fit jaillir l’eau des rivières. Armé de son arc, un dieu créa les fleuves courbés de l’Amazone en décochant ses flèches dans le ciel.

L’Humain : un vivant parmi les vivants…

Les légendes animistes d’Amazonie appréhendent les animaux comme des « personnes », qui cohabitent avec l’Humain. Devrions-nous d’autant les respecter et les préserver puisque nous sommes famille ? Ici la femme-boa s’unit avec le chasseur pour créer les lacs (berceau des Cocamas). Le dauphin rose se transforme en jeune homme pour danser avec les femmes et les sirènes envoutent les garçons. Est-ce qu’un mythe peut aujourd’hui avoir la force et la sagesse de nous aider à la défense de nos rivières et notre univers que l’on se partage avec d’autres êtres, fait de la même matière ; la Vie.

Exposition de peintures de Samy Ruiz, artiste cocama, ancienne élève de l’école NYI « Yarapa »;

Œuvre murale de Mario Auburtin « Rêverie aquatique »

Réalisation de 17 mètres de hauteur peinte à son retour du Pérou. Emplacement : 40 Quai Gillet 69004 Lyon

En lien avec une muralisation organisée par Mur69, le Conseil de Quartier et CNR sur la thématique des quatre éléments. Ici l’eau.

Peinture acrylique, brosses et spray blanche – 2022 L’image s’ouvre sur le mur comme une fenêtre.

« Avec pour cadre une structure qui s’apparente à l’arche d’un pont. Au centre s’élève l’harmonie de la vie en milieu aquatique. L’eau personnifiée par un visage à moitié immergé. La faune et la flore locales s’entremêlant dans sa chevelure.

Symbole de l’équilibre de la vie dans un milieu aquatique aménagé et protégé par l’homme.

Autour de cette figure, les aménagements de la ville de Lyon, péniche en navigation, grue du port de Lyon, écluses, immeubles des quais de Lyon.

 Le mystère du regard laisse imaginer la biodiversité merveilleuse qui se trouve sous la surface de nos fleuves Lyonnais. »

Rêverie aquatique | Lyon Mairie du 4